Le groupe pharmaceutique Novartis a été condamné par le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre à retirer, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard, des dispositions nouvelles à son "code de conduite". Certaines mesures sont en effet jugées attentatoires "à la vie privée" des salariés, et constitueraient "un risque pour (leur) santé mentale", a-t-on appris jeudi 14 octobre de source syndicale. Novartis entendait par ce code être informé par ses collaborateurs de leur "occupation gouvernementale, politique, bénévole ou civique" et leur enjoignait de soumettre ces occupations à l'autorisation de la société.

Le Monde 14/10/04 + AFP