Il y a des matins comme ça où rien ne va. Le réveil sonne. Tu ouvres péniblement les yeux après seulement quelques heures de sommeil, le cerveau encore enfumé de la soirée d'hier. Machinalement, tu fonces vers la salle de bains en espérant profiter des 2 bars de pression de la douche pour te réveiller. Finalement l'ambiance chaude et humide manque de t'endormir. Pressé par le temps, tu fonces vers ton coin cuisine situé à deux enjambées. Tu prépares en vitesse un bol de café tout en t'habillant et en essayant de te souvenir quels cours tu as aujourd'hui, pour enfin te souvenir que c'est jour de partiel, gloups. Finalement, tu te renverses ton bol de café sur ton jean propre. T'es tellement pressé que tu enfiles juste de nouvelles fringues et que tu laisses tout en plan. Il te reste à piquer un sprint jusque chez ton pote, qui t'emmène gracieusement en voiture. Bizarrement, pour une fois il se trouve à côté de sa Maruti. Arrivé à sa hauteur, tu apprends qu'il a laissé les feux allumés toute la nuit. Étant garé au bas d'une côte, impossible de la pousser pour la faire démarrer. Une collecte générale s'impose. Elle aboutit sur un constat affligeant : même pas de quoi se payer un seul ticket de bus. Plus qu'une solution : courir. N'ayant pas pensé à prendre tes baskets et ton short, il faut se taper 2 km en jean et pompes en cuir pour arriver in extremis au partiel. Il ne te reste plus qu'à serrer les bras pendant le reste de la journée pour ne pas incommoder tes voisins.