r e m o t e - a c c e s s

mercredi 24 novembre 2004

Le cartel des Iou-Ia: Cold war is back

Les élections présidentielles Ukrainienne nous apportent chaque jour leur lot de souvenir sur ce qu'étaient les luttes d'influences de la guerre froide.

Viktor Iouchtchenko, candidat de l'opposition (ancien premier ministre en 1999 sous la présidence de l'actuel Président: Leonid Koutchma), soutenu par l'Europe des 25 et les États-Unis, sûrement empoisonné par les services secrets Ukrainien.
Viktor Ianoukovitch, actuel premier ministre, soutenu par le pouvoir (forcément) et par la Russie de Poutine et la Biélorussie.

Et, comme précédemment cette lutte d'influence entre Est et Ouest se joue sur un territoire "extérieur" c'est-à-dire ni en Union Européenne, ni aux Etats-Unis, ni en Russie. Comme l'Allemagne où l'Afghanistan ont pu joué ce rôle auparavant.

Poutine appelle bien trop tôt son "futur" homologue pour le féliciter, très au fait des positions pro-russes de ce dernier, quand l'U.E et les U.S.A se gardent bien de tout commentaire quant à la décision finale, excepté le fait que l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) déclare suspecter le scrutin d'avoir été truqué dans certaines villes proches du pouvoir.
La population Ukrainienne se masse dans la rue principale de la capitale ("100 000" personnes) et attends les directives de leur leader "légitime".
Ces deux derniers évènements feront que Poutine se rétractera périlleusement en déclarant qu'il fallait attendre les résultats finaux. Mais n'hésitera pas à tirer sur l'OSCE en déclarant que cette dernière: "perdra de son autorité sur la scène internationale et cessera d'avoir une raison d'exister, si certains continuent de l'utiliser comme mécanisme pour atteindre des buts politiques". Oui, Poutine est capable d'expliquer ce qu'il fait lui même au travers d'exemples étrangers à lui-même ou à son pays...

Mais aujourd'hui, la victoire de Viktor Ianoukovitch à l'élection présidentielle ukrainienne a été officiellement proclamée par la Commission électorale centrale (CVK). Les U.S.A ont aussitôt réagi en dénoncant des fraudes et en n'acceptant pas ce résultat controversé. De même, Viktor Iouchtchenko a exhorté la population Ukrainienne à la grève générale tout en demandant à l'U.E de ne pas reconnaitre les résultats.
Ce qui n'est pas sans rappelé nos prises de positions passées sur certains anciens États de l'Est contre la Russie ou l'U.R.S.S mais sur lesquelles nous nous sommes lâchement tût une fois le géant russe levé...C'est ainsi, que notre position actuelle est difficile à tenir entre l'affirmation de notre nouvelle puissance européenne et le désir de garder des relations "cordiales" avec l'ex patron du K.G.B.

Position plus encore difficile à tenir que nous venons d'incorporer dans notre Union les 3 États baltes, "chasse gardée" s'il en était, de la Russie "ex-soviétique" (?). Notons aussi que la Lituanie a adheré à l'Otan et que c'est le premier des 25 pays de l'Union à avoir signé la Constitution européenne, ce qui prouve leur fort désir de s'affranchir de l'aire d'influence du grand voisin.
Cependant, l'expérience qu'ont toutes ces ex républiques soviétiques nous seront, et nous sont sûrement déjà utiles pour mieux comprendre le fonctionnement oligarchique d'une Russie qui se cherche dans sa mutation politique.

Enfin, il est à craindre que le peuple Ukrainien ne soit, comme tant d'autres avant lui, qu'une pièce de l'échiquier géopolotique paneuropéen que se partage l'U.E, les U.S.A et la Russie.
L'Ouest montrant du doigt l'influence néfaste de la Russie sur des États frontaliers de l'U.E, la Russie diffusant sur la première chaine d'état "un reportage aux forts relents de propagande soviétique. Les manifestants à Kiev y étaient décrits comme de "dangereux nationalistes", semblables à "ceux qui avaient acclamé les troupes nazies à Lviv, et perpétré des massacres de juifs", pendant la deuxième guerre mondiale."

Visite médicale

Même en intérim, la visite médicale à la médecine du travail existe! Sacrebleu!
9.00: "allo! Vous avez un rendez-vous à la médecine du travail à 10.30, ça va aller?" - "Va bien falloir, non?"
Le problème c'est que j'avais déjà été me soulager: comme souvent le matin, Jésus avait pris son bain.
Ainsi, en faisant un rapide calcul, j'avais une heure pour boire un litre, qui, à n'en pas douter, aurait l'amabilité certaine de faire pleurer le Deus Christi.
Et, ce qui devait arriver, n'arriva finalement point: cette salope de doctoresse ne m'a rien demandé.



De toute manière, j'avais pas envie...salope.

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