Certaines choses sont autrement mieux transcrites par d'autres, qu'il en devient déconcertant, voir même déprimant, de vouloir soi-même exprimer ce qui importe, ce qui nous importe. Le blog est une maladie contagieuse, doublé d'un ersatz vituel, calcaire et forcément traître. La réalité se transpose, s'éclaire et s'éteint aux nombres de visiteurs/jour. Et de nos humeurs ne se reflètent que ce que l'on attent de nous, conditionnés, manoeuvrés. Nous sommes nos propres vides comblés par d'innombrables chocs. Lourds, empreints des subtiles légèretés qui nous entourent, s'insinuent en nous lentement, les poisons des heures passées à penser. De naissances, la vie se nourrie, des reconnaissances, l'existance se décompose en d'inextinguibles attachements. Juliette?