r e m o t e - a c c e s s

jeudi 29 septembre 2005

Une île, un furoncle?

Je voudrais poser une question à ceux qui s'offusquent de faire intervenir l'armée dans le cadre de piraterie.

Lorsque le système judiciaire laisse en liberté conditionnelle un pédophile violeur récidiviste parce que le JAP ainsi que le personnel médical le pense apte et qu'il purge sa peine de manière exemplaire et que conformément à la réglementation pénitentiaire, ce criminel ne peut se voir refuser ce privilège et qu'enfin ne pouvant retenir ses pulsions il récidive à nouveau; nous sommes alors tous choqués que l'institution judiciaire ait pu le laisser sortir et oublier le principe de précaution? Je pense que oui.

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Cali rocks

"Je vais reduire la fracture sociale... en cent jours.
Menteur."

Spot publicitaire pour le nouvel album de Cali intitulé "Menteur". Interdit. Dommage. Dura Lex, Sed Lex?

samedi 24 septembre 2005

Poésie automobile

Lu dans le Diesel Mag n°16 à propos du Mercedes Unimog (tout à fait laid à mon goût):

"Véhicule utilitaire emblématique, archétype du camion léger tout-terrain réellement passe-partout".

vendredi 23 septembre 2005

Manipulations

Y'en a qui, frustrée de ne pas pouvoir lire des nouvelles de leur secrétaire général, use, de manière assez déréglementé dois-je dire, de subterfuges tout à fait bloguesque afin d'en savoir plus sur la vie passée intime et non moins trépidante de votre très cher et devoué. J'en veux pour preuve "l'audacieux" questionnaire qui se refile entre auteur/lecteur, ici Ardente. Tiens, pour une fois, je vais m'exécuter.

« Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...».

Ce qui présuppose d'avoir, dans son enfance, une vie gastronomique proportionnelle au temps écoulé depuis la naissance. Ce qui est loin d'être mon cas étant donné l'éducation malheureuse privative de bonbons et autres sucreries. Je me rappelle néanmoins et avec force retour d'odeurs passées du pain et de l'eau que nous avions au kolkhoze.

Alors que regretter de plus?
Les contraintes exercées par la pression sociale de la vie en collectivité?
Le bonheur furtif de regarder par le trou de la serrure forcée la petite Anouchka, droite et tremblante, dans son seau de bois rempli d'eau tiède que son frère venait de ramener du Dniepr?
Le goût du carambar découvert à mon arrivée dans le pays des libertés?
Mais pourrais-je ne jamais oublier le goût sucré-salé d'intimité des doigts d'Anouchka?

mardi 20 septembre 2005

Mr Brightside

Parce qu'il est souvent des personnes pour écrire mieux que vous ne le ferez jamais, je retourne aux années lycées et laisse la parole à Mr Brightside The Killers:

I'm coming out of my cage
And I’ve been doing just fine
Gotta gotta gotta be down
Because I want it all
It started out with a kiss
How did it end up like this
It was only a kiss, it was only a kiss
Now I’m falling asleep
And she’s calling a cab
While he’s having a smoke
And she’s taking a drag
Now they’re going to bed
And my stomach is sick
And it’s all in my head
But she’s touching his chest
Now, he takes off her dress
Now, let me go

I just can’t look its killing me
And taking control
Jealousy, turning saints into the sea
Swimming through sick lullabies
Choking on your alibis
But it’s just the price I pay
Destiny is calling me
Open up my eager eyes
‘Cause I’m Mr Brightside

lundi 19 septembre 2005

La démocratie dans l'ombre.

Bande-son: Shakedown - At night

Ca vient petit à petit. Comme tout ce qui se fait, comme tout ce que l'on voit dans nos vies. A force d'être là, présents, ces choses, ces événements. On les vie mais on n'y fait plus attention. Nous vivons dans une bulle où il suffit de regarder/penser pour croire que c'est arrivé. Et puis on croit se battre pour une idée ou une autre en oubliant ce qu'est la construction. La consommation n'est pas seulement matérielle, elle est aussi immatérielle. On a multiplié les champs, pensant multiplier les combats et les avancées, mais on ne fait que se disperser et alimenter une source inépuisable de rêves éveillés qu'on appelle notre réalité.

Voilà deux jours j'écoutais à la radio une émission de J.P Coffe. Sujet: la bouffe, pour changer. Cette fois ci, branle bas de combat, haro sur le vilain moche hamburger. Des diététiciens, des gens qui s'occupent des cantines du primaire, des parents d'élèves étaient invités pour parler d'une cantine de puteaux qui, en juin 2004, aurait servi un menu avec hamburger-frites. Scandale. U-na-ni-me. Sur 365 putains de jours, il est, EN FRANCE, impossible de manger un hamburger-frites dans une cantine au nom du sacro saint bonne bouffe à la Française et aussi parce que les zaméricains y zen bouffent et ke c'est pas bien parce qu'ils font la guerre en Irak. Je m'attendais quand même à ce qu'il y en ai un qui modère le débat. Mais non. Parce que, parait-il, en France, on a peur de l'obésité à l'américaine et que depuis quelques années on fait des efforts sur l'équilibre alimentaire, du coup on passe d'une extrème à l'autre au gré des modes, du courant marketing d'un McDo, d'un Total ou d'un José Bové. Ou est notre libre-arbitre? Ou est notre liberté? En viendrions-nous à construire des quartiers à volets rouges, toitures blanches, rideaux bleus, chiens, enfants et noirs interdits? Tout celà parce que d'après une étude scientifique les volets bleus donnent le cancer quand le soleil se trouve a 45° au-dessus de la maison.
Sous prétexte d'armes de destructions massives, on va aussi faire la guerre en Irak. Ou sous prétexte qu'en France on a des frontières NBC blindées, on ne donne rien aux populations pour se défendre du nuage de Tchernobyl. Plus simplement, combien de femmes sont terrorisées par l'idée propagée dans 20 ans et Marie-Claire que le sperme contiendrait du sucre (qui fait grossir, rhaaa)?
En France, on aime pas spécialement les États-Unis. Je me demandais alors pourquoi on: mange au McDo, voit des films made in USA, écoute Éminem et Britney Spears, on aime leurs séries TV, aime de plus en plus faire des procès parce que le grille pain qu'on a acheté est bleu alors que sur la publicité et l'emballage il est blanc, parce que le chirurgien qui, après 48 heures de garde, oublie un pansement dans l'abdomen. Au fait, on vous a prévenu que le TABAC TUAIT?
En France, on aime les idées. On en a plein depuis 1789. Et surtout on aime notre liberté. Mais encore plus l'égalité. A outrance. Si bien qu'à demander l'égalité tout azimut on s'emprisonne en sacrifiant notre liberté.
L'hérésie de la démocratie c'est bien de se battre pour un égalité de plus en plus grande. Ah! Ca y est, j'entends les galops stériles des pourfendeurs des moulins libéraux. Ai-je dis qu'il ne fallait pas se battre? Je remarque juste qu'à force de vouloir que tout le monde ait la même chose, on devient uniforme dans notre diversité, lisse dans nos diformités, inactifs dans nos libertés. Tout se verrouille, tout se référence, tout se normalise. Tout est ISO, tout est juridique, tout est de verre et d'acier, transparent et froid. C'est à notre propre irresponsabilité qu'il faut s'en prendre.
La démocratie souffre de grandir avec des parents-enfants.

Il y avait de l'idée dans le premier Matrix...

jeudi 15 septembre 2005

La rentrée culturelle du mois des Lazes

La rentrée c'est le moment tant attendu des gros connards qui vont s'engouffrer dans la tiédeur des librairies, des FNAC et autres grosses bouses à pognon. L'odeur qui s'en dégage me révulse déjà les muqueuses. Le bruit de la machine à vapeurs humaines s'est enclenché. Et ça crache, et ça hurle, le regard fixe, les rictus éléctrisés. La masse a fait pression et comme un vieux fruit pourri que tout le monde aurait piétiné s'écoule une infâme sécrétion glaireuse, celle là même qui nous fait continuer la stérilité de nos débats désarmés par tant d'ébats (Ah! que j'aime cette recherche du style le plus naze).
Tout ce petit monde vit dans l'autocongratulation, la persistance des illusions de leur puissance illégitime qui se construit sur la mauvaise fois de ceux qu'ils débectent.
C'est à celui qui sera le plus jouissivement méchant, le plus pathétiquement corporatiste, le moins originalement vert et certainement le moins ouvertement intéressant.
Merci à tout ce qui fait ce que l'on est.
Brûle! Benzène.

Spcl Thx To Sharky the Sucker and the Squirelly Blaire for unconditional support.

dimanche 11 septembre 2005

Defi releve

Notre maître bloggeur à tous releve le defi que je lui ai lance dans un commentaire sur son blog. Ecouter furtivement le nom de votre bien aime chez le gaydis MarcO september 11th 20h50, France 3.

mardi 6 septembre 2005

Countless

By the end of the day,
I won't see you anymore
We will close the door;
That was the end of may.

I'm looking at you
You're fencing me
But i still love you.

From the past i hear
The sound of our steps,
The whispering of your tears,
All sound as strange debts.

Some lies, so many cries.
Now, we look at better skies
And in Shakespeare's words I arise:

Love is a smoke raised with the fume of sighs;
Being purged, a fire sparkling in lovers' eyes;
Being vex'd a sea nourish'd with lovers' tears:
What is it else? a madness most discreet,
A choking gall and a preserving sweet.

Max, la menace.

The Killers - Mr.Brightside Jacques Lu Cont's Thin White Duke Remix

Il y a eu le chien, la série télé, les mômes, l'animateur radio et maintenant le blog. On en pense bien ce que l'on veut mais si Max montre sa tête alors c'est la fin du mythe de ses posts. La prof de golf, cette superbe suceuse ; le chien mort, ce toutou au poil collé ; ces copier-coller, le profil type du semblant-paraître à paraître. Un lien, le monde de Plenel s'en va, Max apparaît et Katrina s'ébat.
Relèveras-tu néanmoins le défi?

lundi 5 septembre 2005

Anyway, anywhere

Notre père qui êtes aux cieux, welcome back dans notre espace, celui des limites invisibles. Au nom de Max, Amen.

Allez vite faire honneur a l'excellente galette du blaireau ici et apprenez lui a faire des tracks. Pitié.

Contrat Creative Commons
Sous contrat Creative Commons.