La rentrée c'est le moment tant attendu des gros connards qui vont s'engouffrer dans la tiédeur des librairies, des FNAC et autres grosses bouses à pognon. L'odeur qui s'en dégage me révulse déjà les muqueuses. Le bruit de la machine à vapeurs humaines s'est enclenché. Et ça crache, et ça hurle, le regard fixe, les rictus éléctrisés. La masse a fait pression et comme un vieux fruit pourri que tout le monde aurait piétiné s'écoule une infâme sécrétion glaireuse, celle là même qui nous fait continuer la stérilité de nos débats désarmés par tant d'ébats (Ah! que j'aime cette recherche du style le plus naze).
Tout ce petit monde vit dans l'autocongratulation, la persistance des illusions de leur puissance illégitime qui se construit sur la mauvaise fois de ceux qu'ils débectent.
C'est à celui qui sera le plus jouissivement méchant, le plus pathétiquement corporatiste, le moins originalement vert et certainement le moins ouvertement intéressant.
Merci à tout ce qui fait ce que l'on est.
Brûle! Benzène.

Spcl Thx To Sharky the Sucker and the Squirelly Blaire for unconditional support.