Lecture transversale et sociologique d'Harry Potter, ce représentant stratosphérique du troisième ordre moribond depuis la Révolution, prônant l'extinction des sous-hommes, fervent supporter d'un Autrichien devenu grand écrivain vendant son combat comme Rowling vends ses hamburgers de mots.

Harry Potter, au sang noble génétiquement lisse et blanc, son père, phallocrate averti, lui présenta dès son plus jeune âge qui avait le plus gros balai dans le couple que formait ses parents: union sacrée de deux ressortissants d'un peuple vaincu mais conquérant, une minorité que seule la perfection peut sauver.

Harry Potter, que son cerveau supérieur éleve au-dessus de la masse de ses congénères, vient, sans mépris aucun, au secours de celle qui, ingrate, doit tout à son travail intellectuel. La tête droite, elle représente cette partie des Hommes que ces petits derniers n'accueillent en leur sein que pour glorifier le balai magique qu'ils ont entre les cuisses. Son objet à elle est bien trop petit pour atteindre les sommets auxquels sont prédestinés ceux que le bleus des yeux accompagne le dit objet de pouvoir que l'on tend comme la puissance majeure.

Pensons à tout ces enfants qui, sur leur(s) blog(s) étalent leur admiration d'un monde imaginaire que leur parents ne soupçonnent guère. Ce nouveau média représente une menace pour la caste qui s'accroche à ses privilèges de détention de l'information, et qui traque ces nouveaux espaces de liberté pour les défigurer au moyen de reportages aux visions monolitiques dignes d'une propagande stalinienne. Orchestré avec bienveillance par les descendants lointains de ceux qui ont pensé un jour qu'il était temps de renverser l'ordre établi.

Enfant gâté, vieux tu pourris.