r e m o t e - a c c e s s

vendredi 22 juillet 2005

Jour deux

Bande son: Sebastien Tellier - La Ritournelle (end credits in Narco) - Remote radio selection.

J'aurais pu l'appeler jour un bis. Mais on ne revient pas sur son jour un. Quoi qu'il arrive. Jour deux: jour de renouveau, jour de beau, jour de, jour deux.

Le blog a fait son office. Quelques uns ont déjà arrêté, ont repris ou pas. Plus pragmatique, je ne me laisserai pas tenter par le "tout placage"; de la bloguite aigue se méfier. Je reprends simplement le cours de la vie. Viens le temps des remerciements comme aux oscars.

Merci à Max pour son journal, notre père qui êtes aux cieux et qui ressuscitera dans 45 jours. Sharky, mon fidèle requin et premier lecteur. LeBlaire, spleen nerveux à l'house contaminante, aux vidéos frisant la censure. Ardente pour ses écrits et sa participation élevée à la bonne tenue du colloque. Saiko et son charisme lunaire légendaire. Matman et Lola, la physique pour tous made in USA pur french. Lion pour ses bons plans: Blossom! Aya, pour sa consommation irrégulière d'Hollywood (fraicheur de vivre). A ceux qui sont venus commenter tôt ou tard, ceux qui nous ont fait rire et surtout ceux qui nous ont pris la tête.

Merci à Stéphanie et à mon psy pour leur suivi. La pince à linge magique. Les lumières de Bruxelles.

Merci à Régis aka TheBik pour son magnifique post sur les lemmings et sans qui ce blog n'aurait pas la forme qu'il a (la remote radio le remercie chaleureusement aussi).

Special Thanks to Mél and Tof aka Prolog for their unbelievable support, without whom I wouldn't be how I am now: thank you so much.

lundi 27 juin 2005

Jour un

Gorillaz - Feel Good Inc.

Aujourd'hui, j'ai décidé que c'était le jour un. Comme ça. Parce qu'un jour, il en faut bien un. Et aujourd'hui c'est le premier. En fait c'était hier. Mais les jours comme les nuits sont ce qu'on en font. Un premier jour c'est toujours excitant, avec plein d'idées qui fourmillent dans la tête, qui se bousculent. Tellement que finalement on sait pas par quoi commencer. On se sentirai même ridicule. Ridicule d'exposer ce qui nous vient à l'esprit. Des images, des sons, des musiques, des détails qui surgissent. Ou tout simplement incapable de traduire tout celà en quelquechose d'audible ou de lisible. Comme un grand bouchon au péage de l'autoroute, une nouvelle route. Et regarder par la fenêtre, voir les arbres qui défilent, la lumière passant entre chaque tronc, dansant au travers du feuillage mouvant, son feu sur la peau. Le bruit du vent filtré par la vitre à demi baissée, son staccato régulier. Une impression de liberté par l'égarement de la pensée.

Ca ne vient pas comme je voudrais mais gageons que le jour d'après apportera son lot en retard de sensations.

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Sous contrat Creative Commons.